12 juil. 2006

Fin du séjour et statistiques



Après avoir loué un énorme pickup Ford Explorer à l’aéroport de Durango, nous partons tranquillement, tels de gros touristes, direction Albuquerque au Nouveau-Mexique.
Ces 3 jours de détente à Albuquerque auront été une succession de fiestas, shopping, visites des alentours, puis de la ville, conduite de vieilles américaines (Ford Torino et Ford Mustang de 1959). Nous apprécions tous ces moments festifs qui nous font décrocher les vélos de nos pensées.

Les stats :
Parcours : de San Francisco (Californie) à Durango (Colorado)
Distance parcourue : 2 224 kilomètres en 19 jours
Distance moyenne journalière : 117 km
Plus longue étape : 175 km
Plus courte étape : 75 km
Point culminant : 3300 mètres
Nombre de crevaisons : 5

Etape 19 – Dolores/Durango – 80km

Lever à 8 h, les paupières sont lourdes et la gueule de bois généralisée. Nous avons du mal à tenir en équilibre sur nos vélos pour nous rendre dans un resto pour le déjeuner. Enfin, comme d’habitude, nous dévorons : 50 œufs, 47 pancakes et 68 kg d’oatmeal.
Nous partons pour la dernière étape avec un brin de nostalgie. C’est aujourd’hui le dernier jour où nous chevaucherons nos montures.
Quelques arrêts nous permettent de nous reposer. Les cuisses sont encores fatiguées de notre soirée et nous gérons l’affaire doucement. Sur la route, sinuant sur un plateau au milieu des montagnes rocheuses, nous croisons un couple de Hollandais à vélo, partis depuis 6 mois !!!
Les paysages sont encore une fois magnifiques, ressemblants aux massifs alpins : fôrets de pins, montagnes boisées et sommets dénudés avec neiges éternelles, télésièges, champs remplis de vaches qui nous regardent passer, intriguées, etc.
Enfin, après un petit col et surtout une longue descente d’environ 15 km, c’est l’arrivée à Durango, terme de notre périple.
Nous cherchons illico un hôtel. La tâche s’avère difficile car en ce week-end de 4 jours (à l’approche du 4 juillet – fête nationale) la petite ville de montagne est archibondée !
Après 8 demandes infructueuses, nous tombons enfin sur un motel tenu par un Polonais alcoolique, au discours insupportable.
14 h, nous partons errer en ville pour assister à une parade de vieilles voitures de course. La chaleur accablante nous attire vers les bars. Une fois n’est pas coutume, les bières s’enchainent dans un pub sympa devant des billards.
La soirée se poursuit dans un resto où nous dégustons les fameuses margaritas payées par ceux qui ont crevé leurs pneus lors du périple. Tout se passe bien mais les cuisiniers sont débordés. Pour nous faire patienter, la serveuse nous amène des tequilas. Décidément, nous allons vite perdre notre forme olympique.
Une fois nos plats avalés, nous finissons dans un bar pour digérer. Les pitchers de bières s’enchainent encore. Finalement vers minuit, nous rentrons au motel tous azimuts, zigzagant sur nos vélos aux sacoches vides. Certains se prêtent même à quelques figures (roues arrières, dérapages) devant la boite de nuit locale, sous le regard ahuri des badauds devant ces cyclistes noctambules torchés.
Nous accédons tant bien que mal chez le Polonais. Il est 1h, tout le monde s’endort profondément.

FIN DU TRIP !